Un garçon convenable | Vikram Seth

« On ne connaît jamais personne dans ce monde, reprit-il, on ne peut lire dans le cœur de personne, on ne sait jamais qui croire et à qui faire confiance. »

Editeur: Le Livre de Poche Parution: 2008 pour la présente édition

 Nombre de pages: 1781 pages

 

Quatrième de couverture:

« Tu épouseras un garçon que j’aurai choisi. » Ainsi parle à sa fille Lata une digne veuve éprise de respectabilité, Mrs Mehra. Un propos qui n’a rien d’inhabituel dans cette Inde provinciale des années cinquante, indépendante de fraîche date. Mais tout bouge dans cet immense pays. Les mœurs, les idées, les convictions religieuses ou politiques, tout est prétexte à affrontements et à débats.

Courtisée par un jeune industriel, par un étudiant musulman et par un poète, Lata mettra deux ans à imposer sa liberté.

Autour d’elle se déploie une fresque grandiose, prodigieusement vivante, où rajahs et intouchables, artisans et intellectuels, révolutionnaires et fanatiques, femmes libres et femmes soumises nous donnent le prisme complet d’une société placée entre ses traditions millénaires et son entrée dans le XXe siècle…

On a pu évoquer le souffle de Dickens et de Tolstoï à propos de ce roman-fleuve, à la fois saga familiale et fresque historique, accueilli par un succès triomphal.

Mon avis:

Un garçon convenable c’est l’histoire de Lata, une jeune indienne des années 1950, que l’on cherche à marier avec un bon parti. Tout au long du roman, la jeune femme est tiraillée entre son coeur et sa raison et n’arrive à choisir entre trois de ses prétendants. Mais, c’est également l’histoire de plusieurs familles qui s’entrecroisent et qui, grâce à leurs portraits plus différents les uns des autres, permettent à l’auteur de représenter l’Inde post-coloniale.

En effet, dans ce long roman de plus que 1000 pages, Vikram Seth nous parle d’amour mais également de politique, de religion, de conflits et de bien d’autres thèmes permettant d’être plongé dans l’ambiance de l’Inde des années 1950.

J’ai beaucoup apprécie le fait de rencontrer plusieurs familles bien que, certains prénoms se ressemblant, il peut parfois arriver d’inverser quelques personnages entre eux.

De plus, bien que très conséquent, le roman se lit assez facilement grâce à un vocabulaire simple et fluide et à des chapitres courts qui permettent une lecture assez rapide.

Cependant, j’ai eu un peu plus de mal avec les parties du roman qui traitent de la politique indienne qui étaient, à mon goût, parfois assez complexes à comprendre.

J’ai également été assez surprise du choix final de prétendant du personnage principal qui, cependant, représente bien l’idée de l’amour que l’on se fait dans cette société indienne post-coloniale.

Malgré les quelques longueurs, j’ai beaucoup aimé ce roman et le conseille à toutes les personnes qui s’intéressent à la société indienne d’aujourd’hui ou d’avant.

J’ai décidé de donner la note de 7.5/10 à ce roman.

Lu dans le cadre du Challenge Lecture 2018 et entrant dans la catégorie 39 – Lire un livre de plus de 700 pages

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